Une nouvelle année scolaire commence sans une seule fille en classe

Le régime des talibans a officiellement annoncé le début de la nouvelle année scolaire, au premier jour de l’année 1403 du calendrier persan (correspondant au 20 mars 2024). Cette année, comme les deux précédentes, la cloche des écoles a sonné sans qu’aucune fille ne soit présente en classe. Aucune n’a été autorisée à entrer dans les écoles ni dans les universités. Elles attendaient, dépitées, derrière les grilles, les larmes aux yeux.

Lorsque Ahrar, 15 ans, frère aîné de Mahla, s’est joyeusement rendu à son école de Kaboul le matin pour entamer sa huitième année d’études, Mahla, 13 ans, le cœur brisé, a déclaré qu’elle aurait voulu être un garçon comme son frère, pour pouvoir aller à l’école et que son genre ne l’empêche pas d’étudier ! Mahla n’est pas la seule dont l’avenir a été volé par les talibans, elles sont des millions.

Selon l’UNICEF, cette année, 330 000 jeunes filles ayant terminé l’école élémentaire ne seront pas autorisées à poursuivre leurs études, rejoignant ainsi les millions de filles déjà exclues des écoles et de l’enseignement supérieur par les talibans, revenus au pouvoir en août 2021. Selon Care International, le nombre de jeunes filles afghanes en âge d’être scolarisées mais qui ne le sont plus s’élève à 2,5 millions.

Priver d’instruction des millions de jeunes filles trois ans consécutifs, interdire aux femmes de travailler et nier leur présence dans la société est une preuve évidente de l’apartheid de genre, pour lequel les autorités talibanes devront bien un jour rendre des comptes devant la justice.

Le Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW) condamne la politique misogyne et l’apartheid de genre imposés par les talibans et exige qu’il y soit mis fin sans délai. Les talibans, conformément à leurs enseignements religieux, ne respectent pas le droit des femmes à l’instruction, au travail et à la liberté, et ne sont pas prêts à abandonner leur politique médiévale : seule une lutte déterminée pourra y mette fin.

Bien que le SMAW fasse l’objet de menaces et de répression brutale de la part des services de renseignements talibans, bien que des dizaines de ses membres aient été arrêtées et torturées et que des centaines d’autres soient portées disparues, nous avons mis en place des dizaines d’écoles clandestines à domicile pour les jeunes filles à qui on interdit de sortir de chez elles.

Afin de maintenir nos 45 écoles en activité dans 12 provinces d’Afghanistan, où des centaines de jeunes filles reçoivent un enseignement, nous avons besoin d’une aide financière et de matériel éducatif. Nous demandons aux institutions et aux personnes qui défendent les droits des femmes, des enfants et aux organisations enseignantes, ainsi qu’à nos amis en Europe, en Amérique, en Australie et dans le monde, de comprendre notre souffrance et de nous soutenir.

– Soutenez la voix des femmes afghanes qui protestent contre les talibans pour obtenir le pain, le travail, la liberté et l’éducation !

– Participez activement à la campagne de collecte d’argent pour aider les écoles pour les jeunes filles afghanes !

Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW)

20 mars 2024, Kaboul – Afghanistan

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Communiqué du Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW), mars 2024

Les femmes d’Afghanistan ont besoin de votre soutien

Alors que, depuis août 2021, les femmes afghanes subissent tous les tourments de l’enfer sous la férule du régime taliban, les grandes puissances et la communauté internationale font des concessions et négocient des accords secrets ou officiels avec les talibans. Alors que plus de 50 décrets contre les femmes ont été publiés et mis en œuvre par les talibans en vue de priver systématiquement les femmes de tous leurs droits humains et civils, la communauté internationale garde le silence. Alors que les manifestations de femmes réclamant « du pain, du travail et la liberté » sont brutalement réprimées à Kaboul et dans d’autres provinces et que les manifestantes sont arrêtées, torturées et tuées, la communauté internationale ne prend aucune mesure sérieuse pour mettre un terme aux atrocités commises par les talibans. Alors que des centaines de manifestantes sont actuellement soumises à des tortures physiques et morales dans des prisons privées et officielles des talibans, et que l’on ne dispose d’aucune information sur le sort de certaines d’entre elles, aucune instance locale ou internationale n’essaie de les libérer. Alors que des centaines de militantes afghanes sont menacées de mort par les talibans et souffrent de problèmes nutritionnels, sanitaires, éducatifs et psychologiques dans des lieux clandestins, les pays qui se réclament des droits de l’Homme ignorent leurs demandes d’asile.

Les femmes afghanes, elles-mêmes victimes de plusieurs décennies de guerre, comprennent de tout leur cœur les douleurs et les problèmes des populations, en particulier des femmes de Gaza, en Palestine et d’Ukraine, et expriment leur sincère sympathie à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. La catastrophe humanitaire qui a lieu en ce moment à Gaza, et en Palestine et la guerre en Ukraine, dont les civils, les femmes et les enfants sont les principales victimes, doivent cesser immédiatement.

A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, le Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW) appelle une nouvelle fois les institutions des droits humains, les militants des droits de la femme et tous les hommes et femmes altruistes à poursuivre leurs actions de solidarité avec les femmes d’Afghanistan, à l’opposé de l’indifférence honteuse de leurs gouvernements par rapport au désastre de la situation en Afghanistan. En raison des menaces qui pèsent sur leur sécurité et du risque d’être tuées par les talibans, les militantes du Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW) célèbrent cette année le 8 mars dans la plupart des provinces d’Afghanistan dans la clandestinité, à l’intérieur des maisons. Les femmes qui protestent, que ce soit dans les prisons talibanes ou dans des maisons secrètes, ne cèdent pas à l’oppression et à la pression des talibans, elles élèvent leur voix pour la liberté et la justice par tous les moyens possibles.

Le Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW) demande à tous ses amis dans le monde de relayer la voix des femmes afghanes pour demander leurs droits et la libertéà l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, de demander à leurs gouvernements et à leurs représentants dans les parlements de ne pas sacrifier les droits et les libertés des femmes afghanes à leur opportunisme politique. Demandez-leur de faire de la réouverture des écoles et des centres éducatifs pour femmes, du travail des femmes et des libertés civiles une condition préalable à toute négociation avec les talibans. Il faut que les talibans cessent de réprimer, d’arrêter, de torturer et de tuer les femmes qui manifestent et qu’ils libèrent immédiatement toutes les femmes emprisonnées.

Vous seuls, défenseurs des droits de l’Homme, militants pour les droits des femmes, femmes et hommes qui militez pour les droits humains, vous représentez l’espoir de vie et de liberté pour les femmes protestataires assignées à résidence sous la menace des talibans, pour plaider pour que l’asile leur soit immédiatement accordé. Prenez une part active à la campagne pour que soit accordé l’asile aux femmes d’Afghanistan qui élèvent la voix et ne laissez pas des centaines de malheureuses femmes perdre la vie sous la torture physique des talibans dans les prisons et des centaines d’autres assignées à résidence, soumises à la torture morale. Les femmes afghanes ont besoin de votre aide et de votre soutien en ces temps difficiles.

  • Vive la journée internationale des droits des femmes et le combat uni pour la paix, l’égalité et la liberté !
  • Vive la solidarité entre les femmes d’Afghanistan et les femmes du monde entier !

Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW), Kaboul, mars 2024

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Un communiqué du Mouvement spontané des femmes afghanes (25 octobre)

Les talibans continuent d’arrêter et de torturer des femmes

On était toujours sans nouvelles du sort de Julia Parsi et Neda Parwani, arrêtées il y a un mois, lorsqu’est tombée la confirmation de l’arrestation de Manizha Sediqi. Elle avait disparu du quartier de Karte Naw à Kaboul le 9 octobre 2023. En raison des menaces pesant sur leur sécurité ces quinze derniers jours, les membres de sa famille n’ont pas voulu rendre publique la disparition de Manizha. Ils l’ont cherchée partout, mais n’ont obtenu aucune information.

Finalement, le 24 octobre, sa famille a appris qu’elle avait été kidnappée par les services de renseignement talibans. Mais ils ne savent toujours pas dans quelle prison ou centre de détention taliban Manizha est détenue, ni même si elle est en vie ou non.

Manizha Sediqi était l’une des manifestantes connues de Kaboul qui s’est battue pour les droits et la liberté des femmes afghanes contre le régime misogyne des talibans. Elle a toujours été active dans les manifestations de rue.

« Les femmes qui protestent ont déclaré que ces arrestations avaient été effectuées par les services de renseignement de l’administration talibane. Par conséquent, les porte-parole de ce groupe ont refusé de commenter cette affaire et ne partagent aucune information avec les médias… Après avoir repris le pouvoir en Afghanistan à la mi-août 2021, les talibans ont arrêté un certain nombre de journalistes et d’opposants. Des sources ont déclaré à plusieurs reprises à la Deutsche Welle que les talibans arrêtent les manifestantes dans le but d’écraser le mouvement de protestation des femmes et de faire taire leur voix » écrit le journal allemand Deutsche Welle, le 24 octobre 2023.

Le Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW) condamne fermement cette série d’arrestations et d’enlèvements de manifestantes par les talibans et exige la libération immédiate de toutes les emprisonnées. La communauté internationale et les principales organisations de défense des droits de l’Homme ne doivent pas continuer à assister passivement à l’emprisonnement, à la torture et à l’assassinat de femmes afghanes qui protestent par le régime médiéval des talibans. Les actes cruels des talibans contre les femmes doivent être empêchés par tous les moyens. Nous devons nous mobiliser pour obtenir la libération des femmes emprisonnées et faire pression pour que les femmes persécutées par les talibans obtiennent immédiatement l’asile à l’étranger.

Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW)

25 octobre 2023, Kaboul, Afghanistan

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Lettre de remerciement

Cette année, la commémoration du 7 octobre, jour de l’attaque militaire des États-Unis et de leurs alliés contre l’Afghanistan en 2001, a été saisie pour exiger la liberté et l’asile pour les femmes afghanes. Le Comité international de défense des femmes afghanes, répondant à la proposition du Mouvement spontané des femmes afghanes, a lancé une campagne mondiale pour que soit accordé le droit d’asile aux militantes recherchées par les talibans. Les États-Unis et leurs alliés, qui ont convenu dans l’accord de Doha de février 2020 de rendre le pouvoir aux talibans, sont responsables de la situation infernale des femmes sous le régime misogyne des talibans. Accorder l’asile immédiat aux manifestantes est le moindre des droits qui doit leur être reconnu.

L’appel du Comité international a été entendu : des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs pays du monde tels que l’Afghanistan (Kaboul, Nangarhar, Laghman, Takhar, Balkh, Badakhshan, Farah, Kunduz), le Bangladesh (Chittagong et Dhaka), le Pakistan (Lahore, Karachi, Sindh), le Canada (Ottawa, Toronto), les États-Unis (Seattle, New York et San Francisco), le Mexique (Mexicali et Chiapas), la Martinique, le Bénin, le Portugal, l’État espagnol (Bilbao), la France (à Paris et à Auch, Avignon, Brest, Charleville, Cherbourg, Dreux, Elbeuf, Grenoble, Lille, Lisieux, Manosque, Marseille, Metz, Montpellier, Nancy, Orléans, Tours et Villeurbanne), l’Allemagne (Berlin), l’Italie (Turin), la Norvège (Oslo), l’Australie (Melbourne et d’autres villes). Des militants courageux ont organisé avec succès des manifestations, des réunions, des rassemblements, des protestations et d’autres initiatives pour faire pression sur les gouvernements. Le but de tous ces rassemblements était d’exprimer la solidarité avec les femmes afghanes et de demander à leurs gouvernements d’accorder immédiatement l’asile aux femmes afghanes.

Il ne fait aucun doute que la solidarité de tous les militants et participants à ces actions pour exiger le droit d’asile pour les manifestantes sur qui pèse les menaces des talibans donne de l’espoir aux femmes d’Afghanistan. Alors qu’au cours de ces deux dernières années l’indifférence de la communauté internationale à l’égard de la triste situation des femmes soumises au régime des talibans a été honteuse et condamnable, au contraire, les manifestations d’humanité et de sympathie de très nombreuses femmes, d’hommes et de jeunes dans le monde entier ayant une conscience, qui soutiennent les femmes d’Afghanistan privées de leurs droits, sont admirables et nous donnent du courage.

Le « Mouvement spontané des femmes afghanes » (SMAW), au nom de toutes les femmes d’Afghanistan, privées de leurs droits et vivant dans la souffrance, de celles qui sont encore dans les prisons des talibans ou de celles qui sont obligées de vivre dans la clandestinité pour échapper aux persécutions et aux tortures des talibans, remercie les responsables du Comité international de défense des femmes afghanes et tous les membres de ce comité ainsi que toutes les personnes qui ont participé à ces rassemblements et qui ont fait entendre la voix des femmes afghanes. Tout comme les femmes afghanes n’oublieront pas les événements sombres et catastrophiques de l’histoire de l’Afghanistan, elles continueront à vous être à jamais redevables de votre sympathie, de votre amitié et de votre solidarité.

Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW)

12 octobre 2023, Kaboul, Afghanistan

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Le 7 octobre 2023, l’appel du Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW) a été entendu !

[Communiqué n°11 du CIDFA – 13 octobre 2023]

Le 7 octobre 2023 (date du triste anniversaire de l’invasion de l’Afghanistan par l’OTAN en 2001), répondant à la proposition du Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW), le Comité international de défense des femmes afghanes avait appelé à organiser, partout dans le monde, des rassemblements, piquets et initiatives pour demander :

Que les gouvernements des grandes puissances accordent l’accueil et l’asile immédiatement aux femmes afghanes persécutées !

Que Neda Parwani, Julia Parsi et toutes les militantes arrêtées soient libérées !

Cet appel a été largement entendu : en Afghanistan dans huit provinces, et dans le monde entier, femmes et hommes, travailleuses, étudiantes, militantes et militants d’organisations féminines, démocratiques, syndicales et politiques se sont rassemblés sur ces mots d’ordre.

(Nous vous prions par avance de nous excuser si jamais nous avions oublié l’une des photos envoyées).

En Afghanistan

Dans les provinces de Badakhshan, Balkh, Farah, Kaboul, Kunduz, Laghman, Nangarhar et Takhar

Au Bangladesh

Chittagong et Dacca

Au Pakistan

A Lahore, Karachi et au Sind

Au Canada

A Ottawa et Toronto

Aux États-Unis

Seattle, New York et San Francisco

Au Mexique

Mexicali et au Chiapas

En Martinique

Au Bénin

Au Portugal

Dans l’État espagnol

Bilbao

En France

Paris et Auch, Avignon, Brest, Charleville, Cherbourg, Dreux, Elbeuf, Grenoble, Lille, Lisieux, Manosque, Marseille, Metz, Montpellier, Nancy, Orléans, Tours et Villeurbanne…

En Allemagne

Berlin

En Italie

Turin

En Norvège

Oslo

En Australie

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Le 7 octobre, partout dans le monde, organisons piquets et rassemblements pour que l’asile soit accordé par les gouvernements européens aux militantes persécutées en Afghanistan !

[Communiqué n°10 du CIDFA – 27 septembre 2023]

Premiers rendez-vous :

San Francisco (États-Unis) : 6 octobre, 12h00, Federal Building (Mission & 7th Street)

Berlin (Allemagne) : 7 octobre, rassemblement aux abords du ministère des Affaires étrangères

Paris (France) : 7 octobre, rassemblement à 14h30, place de la République

Bilbao (Etat espagnol) : 7 octobre, 11h30, Gobierno civil/Gobernu zibilean, Plaza Eliptika

(merci de communiquer vos lieux et heures de rassemblement au Comité international : afghanistanwoman2022@gmail.com)

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Les derniers communiqués reçus de Kaboul

Libérez Neda Parwani !

Neda Parwani, l’une des combattantes du mouvement de protestation des femmes afghanes, a été arrêtée mardi 19 septembre 2023 à Kaboul. Les talibans ont arrêté Mme Neda Parwani avec son mari et son fils de 14 ans dans leur maison de Khairkhana, à Kaboul, et les ont transférés dans un lieu inconnu.

Neda Parvani se battait pour le droit à l’éducation, le droit au travail et la liberté des femmes. Les talibans répriment et menacent toujours les femmes qui protestent pour qu’elles se taisent et ne participent pas aux manifestations contre les talibans. Au cours des deux dernières années, le gouvernement taliban a arrêté, torturé et tué des centaines de femmes pendant les manifestations ou ensuite à leur domicile.

À l’heure actuelle, en Afghanistan, sous le régime des talibans, des centaines d’opposantes sont menacées et persécutées. Elles sont contraintes de poursuivre leur combat à huis clos et d’adopter un mode de vie difficile dans la clandestinité pour éviter d’être arrêtées et torturées par les talibans.

Le “Mouvement Spontané des Femmes Afghanes” condamne l’arrestation de Neda Parwani, de son mari et de son fils de 14 ans et exige leur libération immédiate et inconditionnelle. Nous demandons à la communauté internationale et aux grandes puissances d’accorder immédiatement l’asile aux femmes menacées et de faire pression sur les talibans pour qu’ils cessent de réprimer et d’emprisonner les femmes qui manifestent en Afghanistan.

Mouvement Spontané des Femmes Afghanes,

le 20 septembre 2023, Kaboul, Afghanistan

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La douloureuse histoire de Saleema Shabnam, militante du Mouvement spontané des femmes afghanes

Tu as apporté la honte sur la famille par tes mauvaises actions. Tu nous as déshonorés aux yeux des gens. Tu as mis toute ma famille en danger de mort. Je ne veux plus de toi, vas-t-en où tu veux !”. Ce sont les premiers mots avec lesquels mon mari m’a accueillie après ma libération de prison et mon retour à la maison au bout de 19 jours.

J’ai souvent participé aux manifestations organisées par le Mouvement Spontané des Femmes Afghanes. Le 12 janvier 2023, j’ai été arrêtée à mon domicile par les services de renseignements talibans et transférée à la prison de Polcharkhi à Kaboul.

Mon crime c’était de vouloir “le travail, le pain, l’éducation et la liberté” pour moi et pour les autres femmes. Je ne veux pas que mes enfants grandissent analphabètes et misérables comme moi. Les talibans m’ont battue en prison, m’ont donné des gifles et des coups de bâton sur le dos et les jambes. Ils m’ont menacée de mort et de viol. Ils voulaient me faire capituler pour que je n’ose plus à l’avenir me joindre aux femmes qui protestent et élever la voix.

Dans la société tribale et la culture patriarcale de l’Afghanistan, le fait que des femmes descendent dans la rue en scandant des slogans en faveur des droits et de la liberté, est considéré comme l’expression d’un manque de respect pour les valeurs religieuses et patriarcales. Chaque fois qu’une femme est arrêtée par la police et gardée en prison pendant des jours et des nuits, d’innombrables soupçons pèsent sur sa personnalité et sa chasteté. Par exemple, son mari, sa famille et la société dans son ensemble pensent qu’elle a été agressée sexuellement en prison et qu’elle a été touchée par des personnes non autorisées. Par conséquent, son mari et ses proches ne veulent plus qu’elle fasse partie de la famille.

Alors que j’avais des blessures sur tout le corps et que j’étais très faible, alors que j’avais désespérément besoin de soins et de sympathie de la part de ma famille et surtout de mon mari, non seulement il ne m’a pas serrée dans ses bras et ne m’a pas soutenue, mais il m’a réprimandée et insultée, il m’a fermé la porte de la maison. Je me suis donc rendue chez ma sœur et j’y suis restée quelques jours. Mais très vite, la famille de ma sœur a également refusé de m’héberger. Ils craignaient que les talibans ne l’apprennent et ne leur posent un problème de sécurité à cause de moi.

J’avais le cœur complètement brisé et je ne savais pas auprès de qui et où chercher refuge ? J’étais tourmentée d’un côté par la menace des talibans et de l’autre par les accusations sans fondement de mon mari. Finalement, j’ai réussi à trouver une des militantes du “Mouvement Spontané des Femmes Afghanes” et je lui ai demandé de l’aide. Aujourd’hui, je vis avec mes cinq enfants dans la “maison sécurisée” du MSFA.

Je voudrais dire ici que, tant que je vivrai, je me battrai avec le “Mouvement Spontané des Femmes Afghanes” pour mon droit et le droit d’éduquer mes enfants et je ne m’arrêterai pas. Mais en réalité, vivre dans la clandestinité c’est comme une prison, à tout moment, on risque l’arrestation et la mort. D’une part, la menace des talibans et d’autre part, la menace de mon mari, qui essaie de m’enlever mes enfants par la force.

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Le Comité international de défense des femmes afghanes informe

[Communiqué n°9 du CIDFA – 05 septembre 2023]

Nous venons de recevoir d’Afghanistan ce message du Mouvement spontané des femmes Afghanes.

« Le Mouvement spontané des femmes afghanes (MSFA) souhaite suggérer au Comité international de défense des femmes afghanes d’organiser, le 7 octobre 2023, des campagnes, actions, rassemblements dans le monde entier, afin de soutenir les droits des femmes afghanes opprimées par le régime des talibans, et afin de faire pression sur les gouvernements – notamment des grandes puissances – pour qu’ils accordent l’asile immédiat et inconditionnel aux femmes et aux militantes afghanes pourchassées et menacées de mort parce qu’elles ont osé mener le combat pour leurs droits.

Pourquoi le 7 octobre ? Parce que c’est une date douloureuse dans la mémoire du peuple afghan. En effet, c’est le 7 octobre 2001 que le gouvernement des États-Unis avec une vaste coalition de gouvernements et l’OTAN ont engagé en Afghanistan leur prétendue “guerre contre le terrorisme” suivie de vingt ans d’occupation au cours de laquelle sera utilisée la “mère de toutes les bombes”, causant la perte de dizaines de milliers de vies d’hommes, de femmes et d’enfants.

En 2001, le gouvernement américain a renversé le régime des talibans, confiant alors le pouvoir en grande partie aux forces de l’“Alliance du Nord” qui se composait de fondamentalistes religieux, de chefs de guerre, de violeurs des droits de l’homme et de criminels de guerre. Puis, le 15 août 2021, le gouvernement américain a réinstallé au pouvoir les talibans qui, depuis, n’ont cessé de prendre des mesures excluant les femmes de toute la vie publique : interdites de travailler, de s’instruire, de marcher dans la rue et dans les lieux publics.

Nous voulons, à travers le Comité international, inviter ce 7 octobre toutes les organisations des droits humains, tous les défenseurs des droits des femmes, tous les syndicats ouvriers, toutes les organisations de jeunesse et toutes les personnes conscientes de soutenir cette journée internationale et d’y participer activement.

La voix des femmes afghanes opprimées doit être entendue et les gouvernements qui déclarent respecter les droits des femmes doivent cesser de passer des accords avec le régime misogyne des talibans. Le régime taliban ne doit pas être soutenu ni politiquement ni financière, et ne devrait être reconnu sous aucun prétexte. Le mouvement de protestation des femmes à l’intérieur de l’Afghanistan doit être aidé, et les femmes menacées et en danger devrait se voir accorder le droit d’asile immédiatement. »

Nous en appelons à toutes celles et tous ceux qui soutiennent le Comité international de défense des femmes afghanes et ses activités, notamment les deux tournées en Europe de militantes du Mouvement spontané des femmes afghanes.

Répondons à l’appel de nos sœurs d’Afghanistan !

Convoquons dans des dizaines de villes du monde, le 7 octobre prochain, des rassemblements, des piquets rassemblant le plus largement possible toutes celles et tous ceux qui sont solidaires de leur combat.

Exigeons sur des pancartes, des banderoles, des affiches que les gouvernements des grandes puissances accordent l’asile immédiat et inconditionnel aux militantes afghanes menacées et persécutées.

Faisons circuler dans le monde entier et en Afghanistan les photos de ces rassemblements du samedi 7 octobre prochain, pour que nos sœurs d’Afghanistan et tous ceux qui soutiennent leur combat dans le pays sachent qu’ils ne sont pas seuls ! 

Rubina Jamil (Pakistan), Christel Keiser (France), pour le Comité international

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Dernière heure

[Communiqué n°9 du CIDFA – 5 septembre 2023]

En France, après de longs mois de mobilisation en direction des autorités, le ministère des Affaires étrangères vient de répondre, le 1er septembre, au Comité international. On lit notamment dans son courrier : « Vous formulez des propositions intéressantes qui ont attiré notre pleine attention. J’ai donc demandé aux équipes chargées du suivi de l’Afghanistan au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de prendre votre attache pour échanger sur ces pistes. »

L’antenne française du Comité international, composée de militantes politiques et syndicales, d’élues, d’écrivaines et de personnalités, prend donc immédiatement contact avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères afin de poursuivre les démarches permettant l’accueil de nos sœurs persécutées en Afghanistan.

Un encouragement supplémentaire à organiser, dans chaque ville de France, les piquets de solidarité avec les femmes afghanes le samedi 7 octobre.

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Pour aider cette campagne à se développer

On peut soutenir le Comité international de défense des femmes afghanes en faisant connaître son site Internet : https://defendafghanwomen.org/ et ses communiqués.

Versez votre soutien financier au Comité international :

PAR PAYPAL OU CARTE BANCAIRE SUR LE SITE : https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=CE4H7EDN7FZZ4

PAR VIREMENT BANCAIRE sur le compte « Comité international de défense des femmes afghanes » BIC/SWIFT : CMCIFR2A ; IBAN : FR76 1027 8060 5000 0213 5650 174

PAR CHÈQUE BANCAIRE (pour la France) à envoyer à Comité international de défense des femmes afghanes, 67, avenue Faidherbe, 93100 Montreuil.

Des nouvelles d’Afghanistan…

[Communiqué n°8 du CIDFA – 16 août 2023]

Nous publions ce communiqué du Mouvement spontané des femmes afghanes après la décision du pouvoir taliban de fermer tous les salons de beauté du pays, privant ainsi des dizaines de milliers de femmes de leur emploi, et fermant l’un des derniers espaces dans lesquels les femmes pouvaient se retrouver.

Les talibans répondent aux appels à la liberté des femmes par les balles et la violence

Le 19 juillet 2023, des dizaines de jeunes femmes et de jeunes filles sont descendues dans les rues de Kaboul et ont scandé le slogan « travail, pain et liberté ! ». Elles protestaient contre l’ordre de fermer les salons de beauté pour femmes et ont demandé au gouvernement taliban de laisser aux femmes les droits de travailler et d’étudier.

Bien que la manifestation des femmes à Kaboul se soit déroulée de manière pacifique, la police anti-femmes des talibans a empêché sa tenue. Les talibans ont utilisé des canons à eau, des tirs et la violence contre les manifestantes pour les disperser. Des dizaines de femmes ont été battues et blessées par les talibans. Les talibans ont recherché et poursuivi les organisateurs de la manifestation, au moins huit femmes ont été arrêtées pendant et après la manifestation puis transférées vers des lieux de détention inconnus.

Sur ordre du chef taliban Mullah Haibatullah Akhund, le 3 juillet, le « ministère du Vice et de la Vertu » a donné un délai d’un mois à tous les propriétaires de salons de beauté pour femmes pour qu’ils ferment leur établissement. Les talibans considèrent que l’industrie des salons de beauté pour femmes est contraire à la charia islamique.

Selon les chiffres de la Chambre de commerce et d’industrie d’Afghanistan, il existe 3 100 salons de coiffure à Kaboul et 12 000 salons de beauté dans d’autres provinces, où travaillent plus de 60 000 femmes. Chaque femme qui travaille dans ce secteur est souvent le seul soutien de famille, nourrissant en moyenne six personnes. En fermant les salons de beauté pour femmes, les talibans condamnent directement 360 000 personnes à la famine et à la pauvreté.

En réprimant brutalement, en tuant et en emprisonnant des dizaines et des centaines de manifestantes, les talibans pensaient que les femmes n’auraient plus le courage de protester et de se battre publiquement pour leurs droits, mais ce 19 juillet, de courageuses Afghanes ont prouvé que la voix de la justice ne sera jamais réduite au silence et que les femmes continueront à se battre et à protester pour leur droit au travail, à l’éducation et à la liberté, quels qu’en soient les risques.

Le Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW), 20 juillet 2023, Kaboul

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Succès de la deuxième tournée européenne du Comité international de défense des femmes afghanes

Cinq conférences animées par Ranna Amani (Lisbonne, Bilbao, Marseille, Turin et Genève)

La cause des femmes afghanes a mobilisé de nombreuses femmes, militantes et militants politiques et syndicaux, élus, avocats, à l’occasion de la deuxième tournée européenne* organisée par le Comité international de défense des femmes afghanes.

À Lisbonne (Portugal) le 26 juin, Bilbao (État espagnol) le 27, Marseille (France) le 28, Turin (Italie) le 29 et Genève (Suisse) le 30 juin, Ranna Amani, militante du Mouvement spontané des femmes afghanes, a exposé le sort des femmes dans son pays, depuis que l’administration Biden y a réinstallé au pouvoir la milice obscurantiste et réactionnaire des talibans en août 2021.

Devant un public attentif, Ranna Amani a rappelé les fondements du Mouvement spontané des femmes afghanes constitué à Kaboul en septembre 2021 : « Notre mouvement est social, indépendant, démocratique et laïque. Nous combattons pour l’égalité totale des sexes et pour les droits des minorités ethniques et religieuses. Un gouvernement taliban ou composé de talibans et de djihadistes coupables de crimes de guerre et de débris corrompus du régime précédent (celui qui a régné pendant les vingt années d’occupation de l’OTAN –  ndlr) est inacceptable. Nous exigeons que les pays étrangers cessent de s’ingérer dans les affaires de l’Afghanistan. Nous voulons un gouvernement laïque et démocratique issu d’élections libres et nationales. »

Ranna a rappelé les nombreuses initiatives du mouvement, malgré la terrible répression qui les frappe  : manifestations contre l’exclusion des femmes et des jeunes filles des écoles et des universités, et plus largement de la sphère publique ; création de « maisons de protection » pour accueillir les militantes persécutées par le régime et création d’écoles clandestines pour les jeunes filles.

Toutes les réunions publiques ont été l’occasion pour les participants d’exprimer leur indignation vis-à-vis des tentatives d’une reconnaissance officielle du régime sanguinaire des talibans.

Ainsi, à l’unanimité, les quatre-vingts participants à la réunion de Marseille ont condamné « l’hypocrisie du gouvernement norvégien qui a invité les représentants du régime des talibans au “Forum pour la liberté” d’Oslo du 13 au 15 juin ».

Le maire des 4e et 5e secteurs de Marseille, Didier Jau, est venu souhaiter aux militantes afghanes « du courage dans vos luttes pour vos droits ».

À Bilbao, les cinquante-cinq participants – militantes et militants ouvriers, féministes et anti-guerre – se sont engagés « à s’adresser aux autorités de notre pays pour qu’elles accordent l’asile immédiat aux militantes menacées ».

Mêmes engagements à Turin, Marseille, Genève et à Lisbonne, où la réunion se tenait dans les locaux de l’organisation féminine UMAR, fondée au lendemain de la révolution portugaise de 1974.

* Début juin, une première tournée animée par Hasina Sadet a eu lieu à Metz (France), Bruxelles et Liège (Belgique), Erfurt et Berlin (Allemagne).

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Participez à la deuxième tournée européenne du Comité international de défense des femmes afghanes !

[Communiqué n°7 du CIDFA – 23 juin 2023]

Ranna Amani, militante du Mouvement spontané des femmes afghanes, animera des réunions publiques à Lisbonne (Portugal), Bilbao (Espagne), Marseille (France), Turin (Italie) et Genève (Suisse).

  • A Lisbonne, lundi 26 juin à 18 heures

Au siège de l’Uniao de Mulheres Alternativa e Reposta (UMAR)

Rua da Cozinha Económica a Alcântara

  • A Barakaldo (Bilbao), mardi 27 juin à 19 heures

Centre culturel Clara Campoamor

Gernikako Arbola Etorbidea, 41, 48902 Barakaldo

  • A Marseille, mercredi 28 juin à 18h30

CMA Les Chartreux,

108 bd Françoise Duparc, 13004 Marseille

  • A Turin, jeudi 29 juin à 20h30

Via Fagnano 30, Torino

  • A Genève, vendredi 30 juin à 19h30

Maison Internationale des Associations (salle René Dumont)

15, Rue des Savoises à Genève

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Les deux tournées de militantes afghanes en Europe sont entièrement auto-financées. Les fonds supplémentaires récoltés iront au Mouvement spontané des femmes afghanes.

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